Dans le cadre de son tour d'horizon, vendredi, Patrick Lagacé réagit à une enquête du Devoir concernant des parents qui en menaient très large au sein du conseil d'établissement d'une autre école primaire du quartier Côte-des-Neiges.
Ces parents, de l'établissement Saint-Pascal-Baylon, situé à quelques centaines de mètres de l'école Bedford, ont fait des pieds et des mains pour s'opposer aux cours d’éducation à la sexualité.
«Le conseil d'établissement de cette école primaire a été noyauté par des profs, par des parents aux visions extrêmement conservatrices. Et là, ce qu'on dit, c'est que le fonctionnement de l'école a même été mis en péril. Dans ce conseil d'établissement, des profs et des parents ont leur mot à dire sur l'orientation pédagogique. Et là où ça accrochait, c'est sur la question de l'éducation sexuelle [...] Ce que Le Devoir rapporte ce matin, c'est assez ahurissant dans le sens où on parle de 5 heures d'éducation sexuelle imposée depuis 2018. Et c'était trop pour certains parents. Et il y a des parents qui disaient: "Écoutez, il faut tenir compte de nos valeurs culturelles, il faut prendre en compte le fait qu'on veut avoir notre mot à dire là-dedans." [...] Je tombe de ma chaise quand je lis ça. Les conseils d'établissement, donner une voix aux parents, c'est une chose. Donner un droit de veto aux parents sur de l'enseignement qui est prévu au programme du ministère. Comment est-ce possible? [...] C'est bizarre, c'est juste la sexualité qui est un problème.»
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