Comme chaque vendredi, c'est le moment de Ça sent la coupe durant les Amateurs de sports.
Comme d'habitude, Mario Langlois anime l'émission.
Comme d'habitude, ses ailiers sont Pierre Gervais et Stéphane Waite.
Comme d'habitude, le long segment est l'occasion de discuter de hockey et d'autres sports en relaxant et en sirotant un vin choisi par Pierre Gervais.
Mmm... Pas ce soir.
Oui, tous les éléments sont en place, comme d'habitude, mais en raison de la présence de l'humoriste, comédien, scénariste, producteur télé et entrepreneur, homme d'affaires (Groupe KO) et amateur de hockey Louis Morrissette, la soirée s'est transformée en discussion intense et passionnée sur les Canadiens de Montréal et de leur avenir.
Au premier chef, une certaine complaisance des amateurs du Tricolore.
«De façon générale, je suis flabergasté, en bon français, à quel point on a accepté la médiocrité. À quel point les gens sont généreux, optimistes, de bonne humeur... On a longtemps dit qu'au Québec, les amateurs étaient difficiles, que les médias étaient difficiles. Je trouve qu'on est rendus faciles, complaisants. On accepte la médiocrité et on se ferme la gueule», dit-il.
Source: Pierre Gervais, Louis Morissette, Stéphane Waite et Mario Langlois/Cogeco média
À ce sujet, Pierre Gervais a bien aimé la sortie de Martin St-Louis après la défaite à Washington.
«Au moins hier, Martin St-Louis, il a sorti les dents. Il était temps que ça se fasse. Ça commençait à me fatiguer.»
Sur les matchs disputés deux soirs consécutifs
«Quand ils jouent deux games en deux soirs, on a accepté que c'est normal qu'ils perdent... Un gardien ne peut plus goaler deux games en deux soirs, c'est ben trop difficile», poursuit Morissette.
Les autres sujets discutés
- Comment le Tricolore a saboté la progression de Cayden Primeau
- La culture francophone au sein de l'organisation des Canadiens
- Un autre entraîneur que Martin St-Louis pour passer à vitesse supérieure?
«À un moment donné, si on veut aller à un autre niveau, je pense que ça va prendre un entraîneur avec plus d'expérience», note Stéphane Waite.
- Comment Nick Suzuki commence à tricher en défense