La ministre responsable de la Condition féminine, Martine Biron, a présenté lundi le premier Plan d’action gouvernemental sur l’accès à l’avortement.
Des investissements de 7,5 millions de dollars vont permettre notamment la mise en place d’un nouveau point de service dans la Capitale-Nationale.
Le plan vise aussi à améliorer l'accès à l'avortement, notamment en augmentant l'utilisation de la pilule abortive, sous-utilisée au Québec par rapport à l'Ontario et la France.
Il contient aussi des mesures afin de sensibiliser les femmes face à la désinformation des groupe pro-vie qui sont très actifs dans la province.
Écoutez la ministre responsable de la Condition féminine, Martine Biron, expliquer à Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez son plan d'action pour améliorer l'accès à l'avortement.
Même si le choix à l'avortement fait consensus dans la province - environ 90% sont en faveur selon les sondages -, la ministre juge que les événements survenus aux États-Unis dans les dernières années montrent que les Québécoises doivent rester vigilantes.
«Il faut que la porte reste ouverte. Parce qu'aux États-Unis, la porte, elle était ouverte, et elle s'est refermée. Alors c'est possible que ça arrive. Je trouve que, à certains égards, ça me donne une légitimité d'agir. Pourquoi agir à minuit moins deux, quand tu peux agir à minuit moins quart? [...] Alors on pose un geste quand même optimiste, ouvert, pour permettre aux femmes d'avoir un meilleur accès et aussi de lutter contre la désinformation.»