Les ingénieurs à l'emploi du gouvernement du Québec se sont rassemblés lundi aux abords du Pont-tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine à Montréal pour faire part de leur mécontentement face à l'attitude des négociateurs de l'État.
Les ingénieurs sont en grève depuis le 14 novembre.
Écoutez Marc-André Martin, président de l'Association professionnelle des ingénieurs du gouvernement du Québec, faire le point sur l'avancement des négociations à l'émission La commission lundi.
L'absence de progrès à la table de négociations frustre les ingénieurs, qui réclament d'obtenir des mandats de travail plus complexes.
«Il se passe absolument rien [à la table de négociations]. On négocie un peu d'une manière non raisonnée, c'est-à-dire qu'on se fait demander de retirer toutes nos demandes et d'accepter l'entièreté de leurs demandes, pour peut-être espérer avoir ce que les gens de la fonction publique ont eu. [...] Nous, ce qu'on souhaite, c'est que le gouvernement nous donne plus de responsabilités, plus de mandats complexes. Pourquoi? Pour accélérer les travaux et les faire à moindre coût.»