La compagnie Northvolt, qui prévoit bâtir une usine majeure au Québec, connaît d'autres problèmes.
Écoutez Michèle Boisvert commenter au micro de Philippe Cantin les plus récents déboires de la compagnie suédoise.
Si, au Québec, Lion Électrique songe à se mettre en vente, Northvolt, pour sa part, songe à se placer sous la protection de la loi sur les faillites aux États-Unis.
«Ça ne veut pas dire qu'on fait faillite quand on se place sous la protection de la loi sur la faillite. C'est prendre du temps à l'abri de ses créanciers pour vraiment se restructurer et trouver une façon de continuer», note Michèle Boisvert.
«Je pense que ça serait une bonne solution, parce que eux aussi sont à court de liquidités. Ils cherchent du financement à court terme et ils ne l'ont pas. Donc, probablement, c'est ce qui va arriver. Où est le Québec? Moi, ce que j'entends beaucoup, et ça peut peut-être nous rassurer, c'est que l'usine Northvolt du Québec est essentielle à sa stratégie nord-américaine. Donc, peut-être que ça va être protégé dans une restructuration. Et de toute façon, le Québec a des garanties. Encore une fois, il faut regarder le long terme. Mais en ce moment, le court terme, c'est plutôt sombre.»
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