Des milliers d'élèves et de parents doivent composer avec une grève du transport scolaire depuis le 11 novembre dernier dans la région de Lanaudière.
Pendant que les négociations stagnent, la situation entraîne un important casse-tête pour de nombreuses familles.
Écoutez Nadia Piché, maman d'un jeune du Collège Esther-Blondin, dont le quotidien est affecté par cette grève des chauffeurs d'autobus, suivi de Josée Dubé, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics affiliée à la CSN.
«C'est difficile. Malheureusement, c'est encore les parents, et bien sûr les enfants, qui sont pris en otage. Et on ne sait pas grand-chose. Il n'y a pas l'air à avoir grande négociation qui se fait depuis le 11 novembre. Ce qu'on entend, c'est que l'employeur a mis une proposition sur la table, qui a été rejetée. Depuis ce temps-là, c'est mort dans l'œuf, il n'y a plus personne qui se parle. Donc, nous, les parents, on est encore coincés.»
Peut-on s'attendre à une entente au cours des prochaines semaines?
«On le souhaite. Nous comprenons tous les parents qui sont impactés de ça. [...] Mais les chauffeurs d'autobus actuellement se battent très fort. [...] On veut notre juste part.»