Nathalie Normandeau n'a pas été très convaincue par la conférence de presse de la mairesse de Montréal Valérie Plante, lundi. Cette dernière réagissait aux événements violents qui ont eu lieu à Montréal, vendredi soir, dans le cadre de la manifestation en marge du sommet de l'OTAN.
Écoutez Nathalie Normandeau commenter la situation au micro de Philippe Cantin.
«Non seulement je n'ai pas été impressionnée, mais j'avais l'impression qu'on était dans une opération de relations publiques. Certains ont salué la fermeté de sa réaction. Moi, au contraire, je trouve que sa réaction est en total décalage avec la gravité des événements», souligne Nathalie Normandeau.
«D'ailleurs, ce qu'elle a dit (lundi), elle l'a dit avant, dans d'autres manifestations. Je pense qu'il faut faire plus que condamner les violences. Le message qu'on aurait souhaité entendre, c'est, par exemple: aucune violence ne sera tolérée. Quiconque s'en prendra aux biens publics sera arrêté sur-le-champ et traduit devant la justice. Même chose pour les gestes à caractère haineux. C'est tolérance zéro. Tout ce que la mairesse a dit, c'est: 'Je condamne les violences. Bravo aux policiers qui ont fait leur travail.' Puis après ça, on passe à un autre appel.»
«On regardait les images, puis honnêtement, on s'est dit: 'Ben voyons donc! Est-ce que c'est vraiment le centre-ville de Montréal?' Je comprends qu'on est beau, qu'on est fin, qu'on salue la liberté de manifester, la liberté d'expression, tout ça, c'est parfait. Mais à un moment donné, il faut mettre le poing sur la table et dire: Assez, c'est assez.»
Autres sujets discutés
- Les conservateurs ont percé la cuirasse libérale au Québec
- On critique le gouvernement Trudeau pour sa gestion du chèque promis aux travailleurs, excluant les aînés
- On évoque les propos de Paul St-Pierre Plamondon au sujet de la souveraineté