Le Complexe Desjardins a utilisé des moyens peu orthodoxes pour faire fuir les personnes en situation d'itinérance, en faisant notamment jouer la chanson «Baby Shark» et d'autres vers d'oreille.
Frédéric Labelle vit d'ailleurs juste en face du Complexe. Il témoigne sur la cohabitation dans son quartier.
«J'ai un chien, on le promène à des heures des fois pas possibles et je me rappelle que depuis 2018, le sentiment de sécurité s'est rapidement détérioré. Se faire crier après. Quelqu'un qui lance un cône orange qui est en train d'halluciner des bibittes. C'est d'une tristesse incroyable. J'ai beaucoup d'empathie, mais, en même temps, je comprends le Complexe Desjardins d'en avoir au-delà de ses capacités et d'essayer des affaires qui sont peut-être inhumaines.»