Chrystia Freeland et Mark Carney, les deux candidats les plus en vue de la course à la chefferie du Parti libéral du Canada, ont courtisé le Québec en fin de semaine.
L'ex-gouverneur de la Banque du Canada et de la Banque d'Angleterre en a profité pour visiter une résidence de personnes âgées, une ferme en plus d'assister à un match des Cataractes.
«Ça avait l'air d'une journée de campagne électorale. [...] J'ai comme l'impression que Mark Carney est parti de là brûlé ben raide. [...] C'est sûr qu'il n'a pas l'air aussi à l'aise que François-Philippe Champagne, mais il n'avait pas l'air complètement perdu dans cette dynamique.»
Mme Freeland, ex-vice-première ministre du Canada, était pour sa part sur le plateau de Tout le monde en parle dimanche.
«Ce n'est pas une mauvaise entrevue. Je trouve qu'au niveau de la maîtrise du français, elle ose plus que Mark Carney. C'est un petit peu laborieux par moment. Elle est moins craintive en français et elle fait bien ça. D'ailleurs, sur le français, [...] j'anticipe les débats qui pourraient être très pénibles.»