C'est confirmé. Le président Donald Trump a affirmé que des tarifs seront imposés sur les exportations canadiennes et mexicaines aux États-Unis à compter du samedi 1er février.
Et oui, ce seront des tarifs de 25 %.
Seul point d'incertitude, le président américain a dit qu'il n'est pas encore convaincu que ces tarifs seront imposés sur les exportations de pétrole canadien. Elles pourraient être exemptées. Décision à venir jeudi soir.
Écoutez John Parisella, Fellow au CÉRIUM, ancien délégué général du Québec à New York et à Washington et conseiller spécial chez National, en parler avec l'animateur Philippe Cantin.
«Il n'y a pas de surprise au bout de la ligne. Moi, j'étais de l'école de pensée qu'il était pour agir quasiment le 20, 21 janvier et il a reporté ça de quelques jours», dit John Parisella.
Cela dit, comment le Canada doit réagir? Diplomatie ou riposte avec des tarifs de notre cru?
Adepte de la diplomatie, John Parisella estime qu'on doit poursuivre le dialogue. Ce qui ne veut pas dire ne rien faire.
«La diplomatie économique est aussi importante dans ces circonstances-là que la diplomatie quand on est dans un conflit militaire. [...] On doit réagir, oui, à court terme. Est-ce qu'on agit tout d'un coup? Oui, on peut agir un peu plus, plus tard, mais il ne faut pas jouer toutes nos cartes tout de suite. Et en même temps, il ne faut pas être juste réactif. Je pense qu'il y a des gestes qu'on doit poser chez nous qui sont très importants chez nous comme les barrières interprovinciales.»