Les Roses de Montréal sont la première équipe féminine professionnelle de soccer au Québec qui évoluera dans la toute nouvelle Super Ligue du Nord.
C’est un projet soutenu par bien des gens, comme l’humoriste Louis-José Houde qui annonçait son engagement financier la semaine dernière.
Mais c’est aussi un projet de société et un investissement pour bien des femmes, comme Christiane Germain, Julie DuPage et Isabèle Chevalier.
Écoutez Isabèle Chevalier, femme d’affaires, dragonne, sportive et copropriétaire des Roses de Montréal avec Philippe Cantin.
Pourquoi cette implication?
«L'entrepreneuriat pour moi, ça fait partie d'une grande place dans ma vie et il y a un lien direct entre l'entrepreneuriat et le sport, et encore plus le sport féminin», dit-elle.
«On le sait, on a beaucoup de jeunes hommes qui pratiquent tout plein de sports d'équipe, mais beaucoup moins de jeunes femmes et encore moins de sport professionnel féminin d'équipe. Et il y a tellement d'apprentissages qui se font dans le sport d'équipe. Et on voit la corrélation entre ces apprentissages-là au secondaire, cégep et université, et la place que ces femmes-là vont prendre dans le monde des affaires par la suite. Et donc, pour moi, ce lien, c'est par entrepreneuriat. Ça peut paraître loin, et pourtant, c'est tellement névralgique.»
Isabèle Chevalier souligne aussi l'impact social et culturel du projet, visant à offrir des opportunités et une visibilité accrue aux femmes dans le sport professionnel.