Les résultats de l’Enquête sur le bien-être des familles québécoises, réalisée en février, ont été présentés mercredi.
Dre Mélissa Généreux, qui a supervisé l'enquête, révèle au micro de Patrick Lagacé qu'«à peu près le quart des jeunes jeunes sont considérés comme ayant un usage à risque ou problématique avec les écrans [...] ce quart des jeunes-là sont trois fois plus enclins à avoir une faible qualité de vie».
Elle a aussi révélé que plus de la moitié des jeunes au secondaire passent plus de 4 heures par jour sur les écrans pendant leur temps libre, soulignant une augmentation précoce de la connectivité dès la cinquième année du primaire.
Écoutez la Dre Mélissa Généreux, médecin spécialiste en santé publique et professeure à la faculté de médecine de l’Université de Sherbrooke, discuter des faits saillants de l'Enquête sur le bien-être des familles québécoises, au micro de Patrick Lagacé.
«Ce qu'on a découvert cette année, qui est encore plus parlant à mon avis, c'est au-delà du temps d'écran: c'est le type de relation qu'on entretient avec les écrans qui semblent plus prédicteur de la qualité de vie. Donc on a mesuré ce qu'on appelle l'usage problématique. Et ça, c'est à peu près les mêmes questions qu'on va poser en clinique, pour voir si quelqu'un entretient une relation à risque ou de dépendance envers une substance, mais là on l'applique aux écrans.»