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Fin du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas

Refus de les libérer: «Les otages, pour le Hamas, ce sont des boucliers humains»

Refus de les libérer: «Les otages, pour le Hamas, ce sont des boucliers humains»
La commission / Cogeco Média

Le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas aura été de courte durée.

Dans la nuit de lundi à mardi, Israël a donné l’ordre de bombarder des cibles du Hamas et du Jihad islamique: ces frappes ont été d'une ampleur sans précédent, depuis l'entrée en vigueur de la trêve le 19 janvier. 

Le chef du gouvernement du Hamas a été tué de même que plus de 410 personnes. Israël a déclaré que ces frappes ont été menées «en totale coordination» avec Washington.

Alors que Benjamin Netanyahu justifie ces raids par le "refus répété de libérer nos otages", le Hamas accuse Israël de "reprendre la guerre".

Est-ce qu'il y aura d'autres frappes de cette nature? Dans quelle direction vont les pourparlers pour y mettre fin?


Écoutez Thomas Juneau, professeur titulaire à l'École supérieure d’affaires publiques et internationales de l'Université d’Ottawa, brosser le portrait de la situation au Proche-Orient, à La commission mardi. 


«Depuis le début de la trêve, il y a un peu moins de deux mois, c'était très clair pour la grande majorité des observateurs que la première phase [de la trêve] allait progresser: une libération partielle des otages, une cessation partielle des hostilités, de la violence. Mais les possibilités de se rendre à la deuxième phase: plus de progrès au niveau de la gouvernance à Gaza, plus de progrès au niveau de l'aide humanitaire. La deuxième phase était au mieux hautement incertaine. Moi, depuis le début, j'étais très sceptique.»

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