Avril est le mois de la sensibilisation au syndrome de l'intestin irritable, affectant plus de 5 millions de Canadiens.
Andréanne Martin, bachelière en nutrition, auteure et conférencière, discute des défis du diagnostic de cette maladie souvent perçue comme psychosomatique, soulignant l'importance de la personnalisation du traitement, notamment à travers l'alimentation et la gestion du stress.
Écoutez son entrevue avec Marie-Eve Tremblay, à Radio textos lundi.
Elle met en lumière la souffrance quotidienne des patients et les impacts économiques liés à la maladie, tout en offrant espoir et solutions adaptées pour améliorer la qualité de vie des personnes affectées.
«C'est important d'en parler, parce qu'il y a énormément de gens qui souffrent en silence, qui souffrent de constipation, de diarrhées, de ballonnements et qui pensent que c'est normal. Combien de gens dans des conférences que j'ai données sont venus me voir à la fin, ils m'ont dit: ¨Enfin, vous avez mis des mots sur ce que je vis. Ça fait 20 ans que je vis avec ça. Il y a personne qui me comprend.¨ Il y a énormément d'errances médicales dans cette problématique-là, parce que les diagnostics sont durs à faire et tout le monde nous dit que c'est entre nos deux oreilles.»