La revue de presse express

À l'occasion de sa revue de presse, vendredi, Paul Arcand commente le rapport du Protecteur du citoyen, Marc-André Dowd, qui note une déshumanisation des services publics, notamment en santé.

«Il y a une espèce d'obsession de ne regarder que le protocole, que les règles établies et de ne pas en sortir. Sinon, tu vas te faire taper sur les doigts. Si tu suis le protocole et que la personne décède, tu n'as pas de problème, mais si tu fais une petite entorse aux procédures, au protocole et que la personne va mieux, tu t'exposes à te faire gronder et réprimander.»

Dans son rapport, M. Dowd cite de nombreux cas d'abus souvent liés à une mauvaise formation du personnel et déplore des retards interminables de certains secteurs de l'appareil gouvernemental à répondre aux demandes des citoyens.

Le Protecteur du citoyen a traité un nombre record de demandes cette année: près de 25 000 comparativement à 22 000 l'an dernier.

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À l'occasion de sa revue de presse, jeudi, Paul Arcand réagit au rapport de la coroner Julie-Kim Godin, dévoilé mercredi matin, en lien avec la mort d'Amélie Champagne.

La jeune femme de 22 ans s'est enlevé la vie en septembre 2022. 

Dans son rapport, la coroner formule 19 recommandations, notamment sur la prise en charge des patients avec des idées suicidaires ainsi que l'accompagnement des usagers aux prises avec la maladie de Lyme. 

«En résumé, ce qu'on peut dire, c'est qu'Amélie Champagne, pendant cinq ans, a consulté un paquet de spécialistes dans le domaine de la santé. Pendant cinq ans, elle était dans les portes tournantes du réseau. Elle a été échappée par le système. Ce qui est troublant dans le rapport de la coroner, c'est que ce qu'Amélie Champagne a vécu, vous l'avez peut-être vous-même vécu.»

Paul Arcand vous invite à écouter, à ce sujet, sa grande entrevue avec le père d'Amélie Champagne.

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À l'occasion de sa revue de presse, mercredi, Paul Arcand commente l'attaque-surprise survenue mardi au Liban au cours de laquelle des centaines de téléavertisseurs appartenant au mouvement islamiste Hezbollah ont explosé.

«Ce qu'on comprend, c'est que les membres du Hezbollah ont reçu un faux message indiquant que les dirigeants voulaient les informer d'un certain nombre de décisions. Ce message a déclenché les explosions [...] C'est une coche de plus dans le conflit entre les Israéliens et les Palestiniens.»

Selon un bilan provisoire, l'opération a fait au moins 11 morts et des milliers de blessés, dont de nombreux civils.

Le Hezbollah accuse Israël et promet des représailles.

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À l'occasion de sa revue de presse, mardi, Paul Arcand commente divers sujets de l'actualité, dont le procès des viols de Mazan: le principal accusé était de retour au tribunal.

Mentionnons que le témoignage de Dominique Pelicot était grandement attendu en France. 

«Pelicot, 71 ans, a témoigné ce matin. Depuis quelques jours, on attendait sa comparution devant le tribunal. Il a d'abord remercié sa femme d'avoir été si extraordinaire et de l'avoir aidé à combattre ses démons et ses épreuves personnelles. [...] Il a dit que sa femme ne méritait pas ce qu'il lui a imposé pendant toutes ces années. Il a dit aussi: ''Je suis un violeur comme toutes ces autres personnes accusées''...»

Dominique Pelicot est accusé d’avoir drogué son ex-épouse, Gisèle Pelicot, pour la violer et la faire violer par des dizaines d’hommes, durant près d'une décennie. Environ cinquante d'entre eux sont d'ailleurs jugés dans cette affaire hors norme et emblématique des violences sexuelles.

Depuis quelques jours, l'accusé ne pouvait se présenter au tribunal en raison de tests médicaux subis pour des problèmes de santé. 

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À l'occasion de sa première revue de presse, lundi, Paul Arcand commente cette deuxième tentative d’assassinat à survenir à l'endroit de l'ex-président américain Donald Trump, en l'espace de deux mois. 

Une collaboration entre La Presse et Cogeco Média.