Alors que Régine Laurent recommande la nomination d’un directeur national, l’ancienne juge Andrée Ruffo estime que l’ajout d’un nouveau fonctionnaire n’est pas la meilleure solution pour aider les enfants dans le besoin.
En entrevue avec Isabelle Maréchal, l'ancienne juge Andrée Ruffo qui a fait carrière pour défendre les droits des enfants a commenté la recommandation de Régine Laurent de nommer un directeur national de la DPJ.
«C’est triste. Ça donne quoi aux enfants d’avoir un chien de garde ou un ange gardien? Ça ne veut rien dire, c’est un fonctionnaire de plus. Que pourra-t-il ou elle faire? Strictement rien»
«Ce qu’il faut pour les enfants, c’est un commissaire pour les droits des enfants qui relève de l’Assemblée nationale, nommé par tous les partis, et qui a des dents!»
L’ex-juge Ruffo est d’avis qu’il faut également s’attarder au sort des parents, notamment au niveau de la pauvreté, pour améliorer celui des enfants.