Émilie Castonguay a fait l’histoire en début d’année en devenant l’adjointe au directeur général des Canucks de Vancouver, une première pour une équipe canadienne de la LNH.
En direct de la ville de la Côte du Pacifique où elle est désormais établie, la Québécoise revient sur sept mois tumultueux au micro de Yanick Bouchard, aux Amateurs de sports.
Plutôt discrète de nature, ce qu’elle estime lié à son ancien travail d’agente de joueurs de la Ligue nationale de hockey, le nouveau membre du personnel hockey des Canucks admet qu’elle n’a pas eu le temps de souffler depuis sa nomination, le 24 janvier.
« Ça passe vraiment vite. La nouvelle équipe, on est arrivés en milieu de saison. Il y avait la machine des transactions, on ne savait pas si on allait faire les séries. On avait plein de choses à évaluer sur la glace et en dehors de la glace. Ça a été vraiment intense. »
Et l’été a été court aussi, avec le repêchage à Montréal, et des décisions à prendre en vue de la saison qui approche.
De Pointe-Claire à Vancouver
Née à Pointe-Claire, déménagée à Outremont à l’âge de 11 ans, Émilie Castonguay a commencé à jouer au hockey à l’âge de 6, 7 ans, mais une blessure à l’épaule a fait que son rêve de jouer aux Jeux olympiques n’allait pas survenir.
Elle s’est donc concentrée sur ses études, droit et barreau.
« C’est à ma deuxième année de droit que j’ai su que je voulais travailler dans le hockey. »
Histoire de trouver des pistes, la jeune femme a voulu rencontrer Pierre Gauthier, quand il était le directeur général des Canadiens de Montréal.
« J’ai décidé d’aller me planter devant le Centre Bell durant trois semaines pour lui parler. »
Après l’avoir approché, Gauthier l’a rappelé quelques mois plus tard quand elle était dans un cours de droit. Et c’est lors de la rencontre qui a suivi que le DG lui a donné un conseil capital.
« Son meilleur conseil? « Tu veux travailler dans le sport? Travaille dans le sport, peu importe la job. Vas-y étape par étape. »
La dirigeante parle aussi de la femme qui est son inspiration, sa mère, qui a élevé trois filles et qui a complété son droit et son barreau afin de devenir avocate.
On l’écoute…