Après avoir mené les Canadiens à la finale de la coupe Stanley à l’été 2021, l’entraîneur Dominique Ducharme a été congédié par la formation montréalaise le 9 février 2022.
Au micro de Yanick Bouchard aux Amateurs de sports, Ducharme met en contexte sa situation en cette fin d’été 2022 durant laquelle il n’est pas en train de préparer la saison à venir d’une équipe de hockey.
« C’est différent, surtout avec la saison qui approche... Quand on regarde les cinq, sept dernières années avec Hockey Canada. C’est un changement de rythme, mais ça ne m’était jamais arrivé. Je profite de chaque journée, mais je ne veux pas m’habituer. »
Ducharme admet qu’il se prépare pour la prochaine opportunité.
« J’ai hâte de recommencer.... De travailler en équipe avec les autres coachs. C’est dans notre sang. »
Et sa vie, c’est le hockey. Sa conjointe et ses enfants le savent. Pas question d’occuper ses journées avec du travail manuel…
« Es-tu malade! », lance-t-il en rigolant à l’animateur qui pose la question.
Faire les choses différemment?
Quand il songe à son association avec les Canadiens, Dominique Ducharme a-t-il des regrets?
« Non, je n’ai pas de regrets, parce que j’ai tout donné. En même temps, quand on a fini les séries éliminatoires l’année passée, tout était positif. On avait été en finale de la coupe Stanley. Mais même là, tu regardes toujours en arrière pour voir ce que tu pourrais changer ou améliorer. C'est la nature même d'un entraîneur. »
Avec le recul, ce passage en finale – outre la défaite contre le Lightning de Tampa Bay – s’est-il avéré négatif?
« Négatif pour la saison d’après… On a fini de jouer le 7 juillet. Ça a été l’été le plus court qu’une équipe de hockey n’a jamais eu. Les joueurs… quand ils sont arrivés au camp, mentalement, ils étaient déjà cuits. Et physiquement, ils n’ont pas eu l’entraînement qu’ils ont d’habitude. Ça a certainement eu des répercussions dans le nombre de blessés que l’on a eu. »
Et pour ceux qui disent que le Tricolore s'est rendu en finale en raison de la saison écoutée, de la relative faiblesse de la division canadienne, etc.?
« On a été en finale de la coupe Stanley. Seize équipes avaient une chance de se rendre en finale quand on a commencé les séries et on a été parmi les deux dernières. Et la division canadienne a mené à d'autres défis que la division de la région de New York. »
« Nous, on devait voyager d'est en ouest plusieurs fois avec le décalage horaire en peu de temps. Physiquement, c'était un défi que d'autres équipes n'avaient pas à affronter. »