Le présumé espion chinois qui aurait volé des secrets industriels alors qu'il travaillait chez Hydro-Québec tente mercredi de convaincre un juge de le remettre en liberté d'ici la tenue de son procès.
Âgé de 35 ans, Yuesheng Wang fait face à quatre accusations criminelles et est passible d'une peine de 14 ans de prison.
Par ailleurs, le premier ministre Justin Trudeau maintient que les services de renseignements ne lui ont jamais dit que des candidats aux élections fédérales auraient reçu du financement du gouvernement chinois.
Selon Global News, la Chine avait tenté de s'ingérer dans la politique canadienne, notamment en finançant au moins 11 candidats aux élections fédérales de 2019.
L'ancien ambassadeur du Canada en Chine et chercheur à l'Institut d'études internationales de Montréal, Guy Saint-Jacques, indique que ce n'est pas d'hier que la Chine observe la politique dans les pays occidentaux.
« Ils compilent des dossiers sur les députés, sur les votes qu'ils prennent. Quand j'étais ambassadeur, je me souviens qu'un député avait été surpris d'être félicité pour un vote qu'il avait effectué 20 ans plus tôt qui avait été favorable à la Chine. La Chine aussi a compris qu'elle peut bénéficier de l'ouverture de nos systèmes pour essayer, non seulement d'être influente, mais aussi à l'occasion de s'ingérer. »