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Détresse psychologique

«Aurait-on pu sauver Robin?» : Un documentaire choc sur le suicide

«Aurait-on pu sauver Robin?» : Un documentaire choc sur le suicide
Image / Photo: Photo by Rafa Elias / Moment / Getty Images
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Le documentaire «Aurait-on pu sauver Robin?», disponible sur les plateformes de Radio-Canada depuis ce matin, «raconte l'histoire difficile, mais nécessaire» d'un jeune homme qui a mis fin à ses jours en novembre 2020. Au micro de Luc Ferrandez, la chroniqueuse Marie-Ève Trembay, qui est aussi réalisatrice du film, et Ariane Lavoie, l'amoureuse de Robin, abordent ce sujet douloureux. 

Marie-Ève Tremblay raconte d'abord le triste déroulement des évènements. Le jeune homme avait déjà fait une tentative de suicide, mais avait été amené à l'urgence. Moins de 24 heures plus tard, il a quitté l'hôpital seul, puisqu'il avait été mis en mesure volontaire.

Un avis de recherche a été lancé à son endroit et il a finalement été retrouvé sans vie.

« Dans le documentaire, c'est cette histoire que l'on raconte grâce au témoignange d'Ariane et aussi de la mère de Robin, Sylvie. C'est une histoire en profondeur», souligne la réalisatrice.

Ariane Lavoie ajoute que la société a souvent tendance à sous-estimer certains comportements ou paroles de personnes qui semblent aller bien. C'était le cas de Robin, qui était farceur et souriant.

«Il m'a souvent parlé ou du moins il a essayé de me parler de ce qui se passait dans sa tête. Je n'ai jamais vu l'ampleur de ce qui se passait réellement, de comment il souffrait intérieurement et du mal de vivre qu'il avait.»

Elle estime que les proches des personnes en détresse ne sont pas suffisamment outillées pour affronter la situation. 

«SécUrgence»

C’est le problème que tente de résoudre la Jessica Rassy, professeure agrégée à l’École des sciences infirmières de la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université de Sherbrooke, avec le protocole «SécUrgence». 

La professeur indique qu'il s'agit d'un protocole d'évaluation et d'accompagnement pour les personnes à risque de suicide qui se présentent à l'urgence physique. Le protocole est prévu pour les urgences psychiques afin de tenir compote des particularités des personnes qui s'y présentent.

«Un tiers de la moitié des personnes décédées par suicide est passée par l'urgence, c'est préoccupant.»

SécUrgence vise à profiter du moment où ces personnes se présentent à l'urgence pour bien sécuriser leur environnement, offrir les soins dont ils ont besoin et éviter ainsi un décès. 

Écoutez l'intégralité du témoignage d'Ariane Lavoie et les explications de Jessica Rassy au sujet du protocole «SécUrgence».

 

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