Le Comité olympique canadien (COC) et Soccer Canada ont écarté l'entraîneuse-chef de l’équipe féminine de soccer, Bev Priestman, dans la foulée du scandale du drone lors de l'entraînement de l'équipe de la Nouvelle-Zélande aux Jeux de Paris.
Priestman est donc suspendue et renvoyée chez elle jusqu'à la conclusion d'une enquête indépendante qui doit faire la lumière sur cette affaire.
Par voie de communiqué, le président et directeur général de Soccer Canada a laissé savoir que depuis 24 heures des informations ont confirmé que des drones avaient déjà été utilisés contre des équipes adverses avant les Jeux olympiques de Paris.
Dans les faits, c'est le réseau TSN qui a dévoilé ces informations en citant de nombreuses sources, précisant que cette pratique illégale remontait à plusieurs années, et ce, tant chez les femmes que chez les hommes.
En début de semaine en France, un drone contrôlé par un membre non accrédité de la formation canadienne a espionné une séance d’entraînement de l’équipe de la Nouvelle-Zélande, battue 2-1, jeudi, par le Canada.
L'analyste Joseph Lombardi, qui avait opéré le drone, et l'assistante de Priestman, Jasmine Mander, avaient été renvoyés.