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Candidats à la vice-présidence

Walz et Vance croisent le fer dans un débat civilisé

Walz et Vance croisent le fer dans un débat civilisé
J. D. Vance et Tim Walz. / AP/Matt Rourke

Les deux candidats à la vice-présidence des États-Unis, le démocrate Tim Walz et le républicain J. D. Vance, se sont affrontés dans le cadre d'un débat télévisé mardi soir.

Avortement, économie, immigration, armes à feu et Proche-Orient ont été au nombre des sujets sur lesquels les deux hommes ont expliqué leurs positions, parfois contradictoires.

Avortement

Sur la question de l'avortement, le candidat républicain J.D. Vance a expliqué que la décision de la Cour Suprême de renverser le jugement Roe contre Wade, qui a eu pour effet de redonner aux États le pouvoir de légiférer en matière d'avortement était la bonne chose à faire.

Il a estimé qu'alors que les États avaient des vues différentes, la bonne chose à faire était de laisser les électeurs choisir la voie à suivre.

Pour sa part, Tim Walz a souligné que Donald Trump avait le culot de se vanter d'avoir nommé à la Cour Suprême des juges qui ont renversé le jugement Roe contre Wade.

Armes à feu

Sur la question des armes à feu, Tim Walz a déclaré qu'il était tout à fait possible de protéger à la fois les enfants et le second amendement de la constitution garantissant le droit de posséder des armes. Il a refusé de voir la maladie mentale comme la principale cause des tragédies impliquant des armes.

Immigration

Sur la question de l'immigration et de la gestion des frontières, J.D. Vance a prétendu que Kamala Harris avait ouvert la porte à un retour de l'immigration illégale et du même coup à l'entrée massive de fentanyl en sol américain.

Selon lui, la solution passe par la remise en place des politiques de Donald Trump aux frontières, la construction d'un mur et la reprise des déportations.

Le passé de J. D. Vance

J.D. Vance a été questionné sur ses déclarations passées, proférées avant qu'il ne soit choisi comme colistier de Donald Trump, et dans lesquelles il était extrêmement critique envers l'ancien président.

Il a dit qu'il avait tort de l'avoir jugé ainsi, mettant la faute sur les médias traditionnels dont, a-t-il dit, il avait cru les histoires fabriquées. Mais aussi car Trump avait livré la marchandise:

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