Doit-on fermer le chemin Roxham? Sinon, doit-on le rendre plus difficile à emprunter?
Il y a eu confusion jeudi au sein du gouvernement du Québec à propos du chemin Roxham. La ministre de l’Immigration Christine Fréchette et le premier ministre François Legault n'ont pas été sur la même longueur d’onde pendant un certain temps.
Mme Fréchette a affirmé jeudi que la fermeture du chemin Roxham, utilisé par les demandeurs d’asile qui traversent la frontière des États-Unis vers le Canada, serait «dangereux».
Toutefois, c’est ce que réclame François Legault au gouvernement fédéral depuis un bon moment.
La ministre de l'Immigration s’est finalement rétractée au cours de la journée.
Selon un sondage Synopsis commandé par le groupe Justice pour le Québec, 68 % des Québécois sont en faveur de sa fermeture.
Écoutez Jean-Sébastien Boudreault, avocat associé chez LEGEM immigration, qui discute de ce fameux chamin Roxham.
«On avance pas. Ça fait longtemps qu'on en parle. On dirait que les gesn ne comprennent pas. Le chemin Roxham est un mal nécessaire. On ne va pas construire un mur à la frontière canado-américaine. L'avantege de ce chemin, c'est qu'il permet ensuite de ficher les gens qui entrent au Canada et de les embarquer dans un processus d'immigration. On va juste déplacer le problème en le fermant. On politise la misère des gens. La solution est de revoir l'entente sur les tiers pays sûrs. [...] Il y a dautres problèmes au sujet de l'immigration...»
L'entente des tiers pays sûrs est en vigueur depuis 2004.