Les gens se plaignent de l’augmentation du coût de la vie, mais n’ont pas cessé de dépenser pour des biens de luxe.
Dans un article de la journaliste Marie-Ève Fournier, de La Presse, on peut lire que les Canadiens sont malmenés par l'inflation, mais ils font peu de sacrifice à propos de leur mode de vie.
Par exemple, même si «le prix des billets d’avion a bondi de 28 % par rapport au niveau prépandémique, les Canadiens continuent de mettre les voyages au sommet de leur liste de priorités».
Les ventes de biens de luxe connaissent notamment des croissances importantes.
Cela dit, ce ne sont pas tous les Canadiens qui souffrent de problèmes financiers.
Pierre Fortin, président de Jean Fortin et Associés, qui s’occupe de faillites personnelles et commerciales, affirme qu'une partie des consommateurs est peu affectée par l'inflation qui touche durement le pays.
«De manière paradoxale, certains se sont enrichis durant la crise sanitaire. Il faut dire aussi que bien des travailleurs, qui ont pu faire du télétravail durant la pandémie, ont pu économiser de l'argent. Ils ont réduit leurs frais de transport, ils ont acheté une maison moins coûteuse à la campagne, ils ont dépensé moins dans les vêtements... En fait, le taux d'épargne a été en moyenne de 30 pour cent du revenu net. L'épargne a été considérable pendant la crise.»
M. Fortin mentionne que de nombreux travailleurs ont néanmoins du mal à affronter les conséquenses de l'inflation, dont les entrepreneurs fouettés par la pandémie ou encore les propriétaires de maison, qui ont dû renégocier une hypothèque récemment.