Pourquoi accepte-t-on que des milliers d’enfants se rendent à l’école le ventre vide?
C’est la question que pose Nathalie Normandeau aux auditeurs en compagnie de ses invités, le directeur général de l’organisme Partage, Frédéric Côté et la conseillère aux achats et inventaires du Club des petits déjeuners, Claudine Dessureault.
Parce que l’insécurité alimentaire n’est pas réservée qu’aux quartiers défavorisés de Montréal.
«Ce qu’on dit toujours, c'est qu'il faut arrêter de penser que les enfants arrivent à l’école en ayant faim uniquement en raison de la situation socio-économique. Il y a les transports en autobus très longs, les routines familiales chargées, les défis en santé mentale aussi. Il faut enlever ce stress qui n’appartient pas à l’enfance!»
«On a vu une très grande augmentation de demande d’aide alimentaire dans les deux dernières années. Si on a plus de besoins, il y en a aussi plus dans les écoles.»
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