L’arrivée rapide des vaccins lors de la pandémie a permis de sauver des vies et de relâcher les boulons de certaines périodes de confinement. Depuis, les recherchent se sont intensifiées et donnent maintenant espoir de trouver un vaccin contre le cancer et même contre des maladies cardiaques.
Patrick Lagacé en discute avec le chercheur et responsable de l’axe Cancer au Centre de recherche du CHUM, Réjean Lapointe.
Selon ce dernier, un énorme effort de recherche en raison des circonstances de pandémie a permis des investissements massifs de fonds publics, ce qui a aidé la recherche.
Dans le cas des vaccins ARNMessager, la technologie existait avant 2020. Pour les vaccins contre le cancer, les médecins ciblent maintenant les mutations dans leurs recherches.
«C’est un peu comme une 2e vague de succès en immunothérapie, explique le chercheur. On utilise le système immunitaire, en le stimulant, pour lutter contre le cancer depuis 10 ou 12 ans, qui permet littéralement de guérir des cancers qu’on pensait incurables.»
Pour l'instant, les recherches sont toujours au stade du laboratoire.
«Les vaccins ARN, ne sont pas arrivés par magie, ce sont des décennies d’études!»