À l’occasion de son commentaire du deuxième entracte de la rencontre entre les Canadiens de Montréal et les Islanders de New York, notre analyste Dany Dubé a offert une intéressante comparaison entre les développements du Québécois Charles Hudon et de la recrue américaine Sean Farrell.
Étant tous deux des ailiers de petit gabarit, doté de tir moyen, d’un coup de patin moyen et d’une vitesse d’exécution de même qu’un niveau de compétition moyen, les deux hommes se ressemblent aussi sur le plan de la vision du jeu alors qu’ils ont tous deux une vision supérieure à la moyenne selon Dany.
Alors que Charles Hudon a été en mesure de s’approcher d’une production d’un point par rencontre dans la Ligue américaine, il n’a jamais su installer sa production offensive dans la LNH.
La première étape pour Farrell sera donc de dominer avec le Rocket et faire mieux que Hudon afin d’avoir une chance réelle avec le Tricolore.
Il devra ainsi démontrer de l’engagement et un niveau de compétitivité sur les batailles pour les rondelles et l’espace libre.
L’avenir est reluisant à Laval. On retrouve actuellement 12 joueurs en développement. Du nombre, cinq attaquants, cinq défenseurs et deux gardiens.
Alors que Mattias Norlinder est le plus expérimenté du groupe 23 ans, avec ses 71 matchs dans la Ligue américaine, Primeau est le seul qui a atteint la barre des 100 matchs dans la LAH.
De plus, n’oublions pas que des recrues de talent feront leurs entrées en 23-24 avec le Rocket ou les Canadiens :
- Flip Mesar, 19 ans
- Owen Beck, 19 ans
- Joshua Roy, 19 ans
- Logan Mailloux, 19 ans
- Riley Kidney, 20 ans
Le Rocket comptera donc 17 joueurs de moins de 24 ans dans son alignement l’an prochain et affichera une moyenne d’âge de 21 ans et 10 mois.
Une chose est donc certaine, Sean Ferrell aura beaucoup de compétition s’il veut s’établir dans la LNH à long terme avec les Canadiens.