Écoutez l'animatrice de radio et de télévision, Varda Étienne, aborder avec Paul Arcand le concept de colorisme et la différenciation entre le teint de peau et les avantages obtenus au fil de l'histoire.
Fort présent au sein des communautés racisées, Varda s’interroge sur les origines de ce fléau, ses legs psychologiques et l’industrie qui en découle.
Elle explique que personnellement elle a toujours apprécié sa couleur de peau et ses traits et elle a fait de même avec ses enfants métis, mais qu'elle ressent tout de même cette pression non dite.
«Je serais malhonnête de te dire que moi je ne l'ai pas vécu dans ma propre famille et une grande partie des communautés racisées le vivent. Moi ayant eu trois enfants métisses, j'ai senti que certains membres de ma famille considéraient mes enfants comme beaucoup plus beaux que les autres parce qu'ils ont les cheveux bouclés ou lisses.
Au cours de l'entretien, elle souligne aussi qu'on doit toutefois bannir l'utilisation du mot «mulâtre», qui provient de l'accouplement entre une jument et un âne. Même chose pour le terme «débrider» pour la communauté asiatique.
On l'écoute...