Parfois, ils sont au Centre Bell où au centre d'entraînement à Brossard. Tantôt, ils sont à New York, à Boston ou à Los Angeles. Tout le temps, ils sont avec les Canadiens de Montréal.
Marc-Antoine Godin (Athlétique Montréal), Guillaume Lefrançois (La Presse) et Jonathan Bernier (Journal de Montréal) étaient les invités de Mario Langlois aux Amateurs de sports.
Les journalistes de «beat» des Canadiens de Montréal ont parlé de l'équipe, de ses membres et de leur quotidien en affection auprès de la formation montréalaise.
Au cours d'une saison que l'on savait axée sur la reconstruction avant même qu'elle ne commence, les trois journalistes ont été surpris par le plaisir qu'ils ont eu à faire leur travail.
«Ça a été très agréable. Je n'ai jamais échangé avec un groupe de joueurs aussi intéressants et aussi ouverts. Les jeunes joueurs étaient articulés, intelligents et les vétérans qui étaient ouverts, qui comprenaient leur rôle», a noté Marc-Antoine Godin.
«L'ambiance était légère, même si les défaites s'accumulaient assez régulièrement», a souligné Jonathan Bernier.
«Les gardiens, particulièrement Jake Allen, étaient très analytiques. Et c'est très agréable de parler à Samuel Montembeault», souligne pour sa part Guillaume Lefrançois.
Déboulonner le mythe
Une foule de gens aimeraient faire le travail des trois hommes et eux-mêmes ne voudraient pas en faire un autre pour rien au monde. Mais ils déboulonnent un peu le mythe du travail de journaliste.
«On va déboulonner un mythe. Ce n'est pas ce que vous pensez», a lancé Marc-Antoine Godin.
Déplacements complexes - pas dans l'avion des Canadiens -, nuit courtes, décalage horaire... Au quotidien, le boulot n'est vraiment pas de tout repos.
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