Ne pas tenir une promesse électorale, est-ce que ça veut dire mentir en politique?
C’est la question que pose l'animatrice Nathalie Normandeau à ses auditeurs, en compagnie de son invité, l’ancien politicien et commentateur politique, Gilles Duceppe.
Il a siégé durant 20 ans comme député du Bloc Québécois, dont il a été aussi le chef.
M. Duceppe avance qu’une étude a été publiée il y a quelques années, indiquant que 71% des promesses électorales étaient tenues.
Celui-ci ajoute que des événements imprévus, comme des guerres ou l'attentat terroriste du 11 septembre à New York, par exemple, peuvent influencer les décisions gouvernementales, malgré les promesses.
Quant au troisième lien, les facteurs sont plutôt la situation économique, la pandémie de COVID-19 et le télétravail.
«La promesse n'était pas rigoureuse. Mais, ils n’ont pas menti. Les [membres de la CAQ] ont dit qu’ils ont appuyé par ailleurs sans rigueur une promesse qui n’a pas tenu le chemin. […] Il y en a un qui a menti toutefois, c’est Éric Caire qui a dit: “Je démissionnerai si ce n'est pas réalisé.”»
Écoutez l'intégralité des commentaires de Gilles Duceppe.