Après que Bud Light ait conclu un partenariat avec une influenceuse transgenre, la grogne est palpable dans les clients de la compagnie aux États-Unis.
Cette bière, qui n’est pas très chère, est vendue partout au pays. Elle est même une image associée à l’Amérique.
Or, une tempête secoue le géant de la broue. Au début avril, l’entreprise s’est associée à l’influenceuse Dylan Mulvaney, pour une campagne promotionnelle.
Elle a diffusé notamment une photo sur Instagram (elle a 1,8 million d’abonnés), une Bud Light à la main. Elle montre une canette de la marque ayant son visage dessus. L’idée : célébrer le premier anniversaire de sa transition de genre.
«Je célèbre mon 365e jour en tant que femme et Bud Light m’a envoyé ce qui pourrait être le plus beau cadeau du monde», lance-t-elle dans une vidéo.
La réaction de buveur de Bud Light a été forte : 17 pour cent de pertes de revenus en une seule semaine. Une campagne de boycott est donc évidente de la part des consommateurs.
La directrice du marketing a par ailleurs été retirée de ses fonctions.
La bière Bud Light est brassée par le titan belgo-brésilien Anheuser-Busch InBev.
Écoutez Luc Dupont, professeur au département de communication de l’Université d’Ottawa, qui discute de cette affaire avec l’animateur Luc Ferrandez.