La ministre du Tourisme, Caroline Proulx, a décidé d'interdire la tenue d'une réunion d'un groupe d'individus anti-avortement au Centre des congrès de Québec, dû au fait que l'endroit appartient au gouvernement du Québec, donc, à une société d'État et que le Québec est pour l'avortement.
Écoutez l’animateur Philippe Cantin et le chroniqueur Luc Lavoie en discuter.
Ce dernier s’inquiète pour la liberté d’expression.
«Moi, je ne suis pas anti-avortement, mais pas du tout. Mais la question n'est pas là. La question c'est: “est-ce qu'on a le droit d'être anti-avortement? Est-ce qu'on a le droit de dire qu'on est anti-avortement?” Parce que je ne vois pas de danger pour la société québécoise d'aucune espèce.»
«Moi je suis un anti-nationaliste, avance Luc Lavoie. Je le dis très ouvertement parce que je vois toujours dans le nationalisme cette espèce de tentation de dire “je suis majoritaire dans une situation donnée, je vais changer les droits, je vais ajuster ça et je vais en enlever un, puis en donner à d'autres”.
«Puis, on l’a vu dans plusieurs gestes qui ont été posés par le gouvernement actuel. Je trouve ça très intéressant que Michel Auger, ce matin, dans La Presse, choisisse justement de mettre le doigt sur quelque chose dont personne ne veut parler.»