Le chef du Groupe Wagner, Evguéni Prigojine est arrivé aujourd'hui en Biélorussie, comme le prévoyait l’accord survenu entre le président russe Vladimir Poutine et lui pour mettre fin à la marche de son groupe vers Moscou ce week-end.
Quelle sera la suite des choses à l'interne en Russie, mais aussi quels seront les effets sur la guerre en Ukraine?
Écoutez le général français à la retraite et expert en géopolitique Dominique Trinquand aborder la question avec Philippe Cantin.
«J'ai une double impression. La première, c'est qu'il a montré la faiblesse de son régime qui a été obligé de négocier avec un mercenaire et il y a eu 24 h vraiment d'incertitude qui marque la faiblesse du régime. En revanche, je pense qu'il va utiliser la conclusion, c'est-à-dire l'arrêt brutal de Prigojine à 200 kilomètres de Moscou et il va utiliser ça pour renforcer son régime. D'abord avec la dissolution de Wagner sur le territoire russe au moins et puis en ayant détecté probablement par ses services tous ceux qui ont été proches de Prigojine pendant ces moments-là. Et je pense que des têtes vont tomber.»