Un contrat de deux ans pour 1,1 million de dollars annuellement pourrait être le signe pour certains jeunes athlètes que le travail est accompli et que l'objectif est atteint, mais pas pour Rafaël Harvey-Pinard.
En entretien avec l'animateur Jérémie Rainville, jeudi soir, quelques jours à peine après la signature de son nouveau contrat de deux ans à un volet avec les Canadiens de Montréal, le jeune attaquant a souligné combien c'était important pour lui de s'établir dans la métropole.
À son avis, ce n'est seulement qu'une étape dans un plus grand processus.
Le joueur originaire du Saguenay–Lac-Saint-Jean n'a pas hésité à rappeler combien il a dû travailler fort tout au long de sa carrière pour s'établir à chaque étape et prouver qu'il méritait sa place dans les différents niveaux du monde du hockey. Et la Ligue nationale de hockey ne fait pas exception.
«C’était important pour moi de jouer avec les Canadiens [...] Je me suis prouvé toute ma vie et j'ai toujours travaillé pour montrer aux dirigeants et aux autres que je méritais ma place. [...] Ce qui était le plus important pour moi, c’est les deux ans dans le contrat.»
Le camp le plus important de sa jeune carrière
Harvey-Pinard s'entraîne donc sérieusement dans le but d'épater la galerie lors du prochain camp d'entraînement du Tricolore en septembre.
Il souhaite non seulement mériter un poste régulier dans la formation, mais se dit apte à remplir tous les rôles que Martin St-Louis pourrait vouloir lui confier. Il n'a certes pas caché qu'il désire prendre les bouchées doubles pour monter dans la hiérarchie des trios de la formation, mais il se garde bien de dire ouvertement qu'il souhaite jouer sur un trio en particulier.
C'est donc un très beau défi qui se dessine pour le jeune homme qui espère prouver à tous qu'il a non seulement les atouts pour s'établir à Montréal cet automne, mais s'y installer à long terme dans un rôle important pour l'équipe.
On l'écoute...