Selon une étude à laquelle a participé Sainte-Justine, les commotions cérébrales n’ont pas de conséquences sur le quotient intellectuel des enfants.
Écoutez la Dre Miriam Beauchamp, neuropsychologue et chercheuse responsable d’une étude du CHU Sainte-Justine sur les commotions cérébrales et le QI des enfants, au micro de l’animateur Philippe Cantin.
La neuropsychologue affirme entre autres qu’il est plutôt rare de rapporter l'absence d'un effet dans une étude ou dans un projet de recherche, alors qu'ici, c'est ce qu'on annonce.
«Dans ce projet, on a étudié 866 enfants qui étaient recrutés alors dans sept hôpitaux différents, cinq au Canada, deux aux États-Unis, soutient-elle.
«Donc, c'est vraiment la plus vaste étude à ce jour qui se penche sur le sujet. Et on a utilisé différentes façons d'analyser les données, d'analyser les résultats de l'étude. Et c'est vraiment la force de l'étude. En combinant la vaste étude avec les méthodes d'analyse, on en vient à la conclusion que le QI ne serait pas diminué. Ce qui est une bonne nouvelle.»
«Ça ne veut pas dire que les commotions cérébrales ne sont sans conséquences, au contraire. Et elles peuvent malheureusement mener à une panoplie de symptômes soit physiques, comme des problèmes d'équilibre, une grande fatigue, des étourdissements ou des problèmes plus spécifiques sur le plan cognitif. Ces choses-là demeurent vraies, mais elles ne s'étendent pas de façon plus globale à l'intelligence.»