Des parents du quartier Saint-Henri, à Montréal, ont appris avec stupéfaction qu’un centre supervisé d’injection et d’inhalation pour toxicomanes ouvrira à 100 mètres de l’école primaire de leurs enfants.
Écoutez Chantal Gagnon, membre du conseil d’établissement et mère de deux enfants qui fréquentent l’école Victor-Rousselot.
C’est un article publié par La Presse le 13 août qui a alerté Chantal Gagnon.
«Je participe aux rencontres du conseil d’établissement et avant les vacances scolaires, le terme utilisé a toujours été que notre voisin allait être un centre de réhabilitation. Nous étions tous en accord. […] Mais, les futurs locataires seront aux prises avec de graves problèmes de consommation, d’itinérance chronique et de santé mentale… Notre inquiétude n’est pas la mission de la Maison Benoît Labre, mais la proximité avec une école…»