Squamish, une ville en Colombie-Britannique qui se situe à mi-chemin entre Vancouver et Whistler, connaît un problème majeur de déchets humains dans les espaces verts.
Celui-ci est tellement important que la Squamish Acces Society a installé des distributeurs de sacs pour que les randonneurs, les grimpeurs et les campeurs puissent y faire leurs besoins plutôt qu’au sol…
On dit qu’au fil des années, c’est devenu une immense toilette à ciel ouvert ! Il semble qu’il faille même contourner les excréments lors des déplacements sur les sentiers qui sillonnent cette belle région.
Pour approfondir le sujet, la chroniqueuse Marie-Eve Tremblay s’entretient avec Danielle Landry, qui est maître instructrice de l’organisme Sans traces et fondatrice de Ville en forêt, qui milite pour l’activité physique sans détruire la nature.
«Visuellement, ce n’est pas agréable. Ceci dit, ce qui est beaucoup plus problématique ce sont les risques d’exposition aux pathogènes, pour les humains et pour la faune. Il y a aussi des dangers de contamination de l’eau par ruissellement.»