Le Club des petits déjeuners attend impatiemment l’aide annoncée du gouvernement fédéral à propos du Programme national d’alimentation scolaire.
Le gouvernement Trudeau avait pourtant promis une aide d’un milliard de dollars lors de la dernière campagne électorale.
Cette organisation, qui a pour mission d’offrir une chance aux enfants de ne pas être à l’école le ventre vide, a de la difficulté depuis quelques années à répondre aux demandes de soutien des écoles.
Celles-ci désirent profiter d’un programme complet d’alimentation scolaire.
Un enfant sur quatre au Québec n’est pas bien nourri.
«Les enfants n’ont pas le luxe d’attendre. Depuis 2019, le gouvernement fédéral émet l’intention de créer un programme national d’alimentation scolaire. Il y a eu des consultations publiques, mais le rapport n’est toujours pas accessible. Surtout, l’enveloppe d’un milliard sur cinq ans n’a pas été investie.»
L'insécurité alimentaire des ménages et la faim à l'école ne sont pas toujours reliées, souligne-t-elle. Une panoplie de raisons pour lesquelles les enfants arrivent à l'école le ventre vide...
Ricardo Larrivée, chef et entrepreneur, explique par la suite que les besoins dans les écoles varient énormément d'un lieu à un autre.
«On a dit au gouvernement que la pire approche qu’on pourrait utiliser, c’est essayer de faire la même chose partout. Aucune région, ville et quartier ne vit la même situation. Des organismes, très impliqués dans leur milieu, ont seulement besoin d’un coup de pouce. L’objectif : nous voulons tous les nourrir en aidant les organismes et les centres de services scolaires à atteindre cet objectif.»