Des fraudeurs ont réussi à soutirer des centaines de milliers de dollars à des clients et entreprises faisant affaire avec la Banque Nationale, notamment grâce à des techniques d'hameçonnage. L’institution financière assure que ces cas ne sont toutefois pas des cas de brèches informatiques ou de problèmes de cybersécurité de leur part.
Alors que Pierre-Yves McSween revient mardi sur la réponse de l'institution financière et sur sa façon de gérer la crise, la première vice-présidente, entreprises et gestion privée de la Banque Nationale, Geneviève Turbide-Potvin, aborde le tout au micro de Paul Arcand.
Elle souligne que ce sont quelques dizaines de clients qui ont été affectés par ces fraudes au cours du mois de septembre et elle tient à s'excuser personnellement au nom de l'institution pour les clients qui n'ont pas bien été pris en charge par son entreprise dans le processus.
«La première chose qu'on a faite lorsque la situation est arrivée, c'est de prendre contact avec chacun de ces clients-là, individuellement et dans certains cas, pour s'assurer de la pérennité de ces entreprises-là. [...] Est-ce que certains clients ont vécu une expérience différente avec la banque? C'est vrai. Est-ce que pour tous ces clients-là, ça a été une expérience qu'ils ont senti qu'ils étaient pris en charge à 100 %? Je pense qu'on a un bilan à faire là-dessus. Et, honnêtement, au nom de la banque, je m'excuse auprès de ces clients.»