Le Regroupement des chefs d’urgence du Québec (RCUQ) dénonçait samedi, dans une lettre adressée au ministre Christian Dubé, la situation «hors de contrôle» des urgences dans la province.
Patrick Déry, chroniqueur et analyste de politique publique, en discute, dimanche, au micro de Jérémie Rainville.
«Ça revient chaque année, mais c'est un peu pire chaque fois. C'est un peu la tendance. Le système de santé abîmé, ça ne date pas d'hier.», souligne-t-il d'abord.
Il souligne quelques facteurs à l'origine de la situation, comme le vieillissement de la population, la diminution du nombre d'employés dans le secteur, dont les infirmières qui sont 5000 en moins dans les hôpitaux depuis deux ans, et le manque de ressources.
«On n'a pas beaucoup de médecins. On n'a pas beaucoup de lits d'hôpitaux non plus. À partir de ce moment-là, qu'est-ce que tu peux faire? Il a été question, par exemple, de donner plus de latitude aux infirmières, mais aussi à tous les autres professionnels autour du système de santé.»
Écoutez-le discuter de ces solutions et de leurs limites pour pallier le problème...