Il y a de l'abus dans les campagnes de sociofinancement, juge l'homme d'affaires François Lambert. Les entrepreneurs devraient laisser les oeuvres de charité solliciter la générosité des gens selon lui.
Écoutez l'entrevue de Luc Ferrandez avec l'homme d'affaires et ex-dragon François Lambert sur la dure réalité des petites entreprises.
Il déplore le recours à une campagne de sociofinancement par la comédienne Anick Lemay pour sauver son restaurant de Magog.
«Je suis peut-être un puriste des causes, mais moi, GoFundMe, c'est fait pour la charité», plaide-t-il.
«Le prêt, il n'y a pas personne qui a forcé personne à le prendre, insiste l'homme d'affaires. J'aurais été gêné de faire une annonce comme ça personnellement.»
«En affaires, si tu veux réussir, il faut que tu sois à temps plein dans ton restaurant. On veut un autre 60 000$ pour embaucher un chef? Ils sont trois dans l'entreprise. Il y en a certainement un des trois qui doit être capable de cuisiner, qui doit être un chef.»