L’heure est au remboursement pour les entreprises ayant bénéficié du Compte d'urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC), un prêt pouvant aller jusqu’à 60 0000$ octroyé par Ottawa pour aider les entreprises affectées par les mesures sanitaires durant la pandémie.
Écoutez Pierre Fortin, le président de Jean Fortin & associés, Syndic autorisé en insolvabilité aborder avec Paul Arcand les conséquences de la date limite du remboursement et les conséquences que cela aura sur les entreprises qui ne sont pas en mesure de rembourser le gouvernement.
«À partir de demain matin, ceux qui n'auront pas remboursé le 40 000 $ ou qui n'auront pas démontré qu'un processus est entrepris auprès d'une banque pour obtenir un prêt de 40 000$, eux, ce prêt d'urgence là va être converti en prêt à terme, dont le capital pour 60 000 $, sera remboursable au plus tard le 31 décembre 2026», explique le spécialiste.
«La seule obligation du propriétaire de l'entreprise d'ici le 31 décembre 2026 est d'assumer les frais d'intérêts, c'est un taux à 5%, donc à peu près la moitié d'un prêt commercial régulier. Et ce paiement-là, c'est 250$ par mois. Donc, pour une compagnie qui est encore active, elle peut se satisfaire que de payer le 250$ par mois. En attendant de voir, est-ce que les affaires vont reprendre? Est-ce que l'entreprise va être en mesure éventuellement de se refinancer non pas pour 40 000$ mais pour 60 000$?»