Mardi, dans La Presse, Patrick Lagacé est revenu sur le documentaire de Jérémie Battaglia, Adonis et ces jeunes hommes qui s'entraînent à coup de stéroïdes pour gonfler leur corps. Il soutient que le problème se pose dès leur enfance.
Écoutez Catherine Haeck, professeure d’économie à l’UQAM, co-auteure du livre La sous-scolarisation des hommes et le choix de profession des femmes, aux Presses de l’université de Montréal, qui appuie cette thorie, au micro de l’animateur.
«Ce que j'observe comme parent, mais aussi comme chercheuse, quand je lis la recherche qui a été faite sur des sujets connexes, c'est qu'on évalue beaucoup, beaucoup les enfants, dit-elle. On passe beaucoup de temps à les évaluer. Il y a beaucoup de tests qui sont faits à l'école, alors qu'en pratique, on n'aurait pas besoin de les évaluer autant.»
«Je pense que l'évaluation a quand même sa place quand on parle des mathématiques, de la lecture ou de l’écriture, mais quand on vient dans d'autres matières, on n'a pas besoin d'être dans l'évaluation, comme un 82% un projet d'arts plastiques, on n'a pas besoin d'avoir une note en pourcentage.»
«Nécessairement d'être constamment évalués, ça va faire qu'ils vont eux-mêmes intégrer des exigences élevées. Donc, ils vont s'imposer des exigences élevées et ils vont vouloir répondre à ces exigences-là, puis, certains vont être capables et tant mieux pour eux, mais certains ne seront pas capables de répondre à ces exigences-là, très élevées, dans toutes les matières.»