La Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) utilise des salles d’isolement qui ressemblent à des cellules de prison pour les «enfants tannants», a rapporté La Presse, lundi matin.
Certains enfants isolés n'ont parfois que 9 ans. Ce dossier a été écrit par les journalistes Ariane Lacoursière et Caroline Touzin.
Écoutez d’ailleurs cette dernière qui a accordé une entrevue à l’animateur Luc Ferrandez, lundi.
«Il faut voir les lieux. Ce sont des vieux centres de réadaptation à Laval qui datent des années 1970, où on mettait les jeunes. C'était comme une école de réforme, donc, ça a été construit pour des jeunes délinquants. Sauf que là, à Laval, la majorité des jeunes qui sont hébergés, là, c'est en protection de la jeunesse. Donc, ce ne sont pas des jeunes contrevenants, c'est des enfants vulnérables.»
«Ce sont des jeunes qui ont été abusés ou qui viennent de familles dysfonctionnelles. Ce sont des lanceurs d'alerte qui nous ont contactés pour nous dire: c'est épouvantable».
Les salles d'isolement, comme elles sont désignées, ressemblent à autre chose, note la journaliste.
«Ça ressemble à des cellules de prison. En fait, il n'y a pas grande différence entre ça et une vraie cellule. C'est des petites pièces beiges minuscules. Il y a une base de lit en béton en guise d'unique mobilier, et puis c'est fermé par deux portes en acier qui font un bruit épouvantable.»
On écoute Caroline Touzin...