Des délais interminables au ministère de l’Immigration empêchent une infirmière d’obtenir son permis de travail, alors qu’elle devait entrer en poste auprès de son nouvel employeur il y a plusieurs semaines.
À l’émission de Paul Arcand, jeudi, écoutez Cindy Roumiguie, une infirmière et immigrante française qui réside au Québec depuis 4 ans.
Elle est arrivée au Québec en pleine pandémie. Elle rêvait d’ailleurs d'y venir depuis des années.
«J’ai décroché un emploi dans le réseau de la santé après avoir réalisé mon stage d’adaptation, qui est obligatoire pour les infirmières françaises. Ça permet de découvrir le système de santé québécois, qui est quand même différent de celui en France. J’ai travaillé dans différents domaines, dont les RPA et les CHSLD, avec les aînés. Depuis ce matin, j’ai mon permis de travail. Je l’avais demandé à la mi-septembre 2023… Ça fait 174 jours que j’attendais ce permis pour enfin pouvoir travailler. C’est compliqué. Les délais annoncés ne sont pas toujours respectés…»
Au début, le délai prévu par le gouvernement du Canada était de 102 jours.
Mentionnons que Mme Roumiguie n’a pas pu travailler durant cette période d’attente. Pourtant, elle avait un contrat pour travailler dans les Laurentides depuis le 19 février.
En fait, elle aurait pu travailler depuis septembre 2023, en vain.