L'an dernier, le Canada a adopté une loi pour forcer les Netflix, les Disney et les Spotify de ce monde à contribuer davantage à la diffusion des productions d'ici. Mais il y a un gros angle mort: on n'a pas pensé aux télés connectées.
Écoutez la chroniqueuse Catherine Beauchamp qui s’entretient avec Marie-Maude Denis au micro de Patrick Lagacé.
«Des fois, on peut aller au bout du monde puis chercher une aiguille dans une botte de foin quand il y a un excellent sujet dans notre face, dans notre salon, à tous: nos nouveaux téléviseurs.»
«Moi non plus, je ne me méfiais pas trop de ma télévision dans mon salon, puis j'acceptais le fait que j'étais une mauvaise mère qui laissait ses enfants regarder des cochonneries sur YouTube et sans trop avoir téléchargé des applications de télé santé, de télé qui reflètent notre culture.
«Parce que chez nous, on est encore privilégiés, on a le câble, mais c’est de moins en moins le cas et c'est des ordinateurs qu'on a sur le mur. Puis, on voit ça comme une télévision, mais dans le fond, c'est un ordinateur. Et comme tous les combats qu'on a menés contre les GAFAM, maintenant, il faut rajouter les fabricants de télévision qui ont leur agenda à eux parce que tout le monde se dispute nos données personnelles.»