Selon une étude publiée par la Chambre de la sécurité financière (CSF) et ÉducÉpargne, en collaboration avec Léger et l'Institut national de recherche scientifique (INRS), près d’une Québécoise sur trois n’aurait pas commencé à planifier sa retraite et dit ne pas avoir assez de revenus pour épargner en vue de cette période de sa vie.
C'est beaucoup plus élevé que chez les hommes, qui sont un sur cinq à se retrouver dans cette même situation.
«Une analyse qui démontre que, chiffres à l'appui, les femmes ont beaucoup moins d'argent rendu à la retraite parce qu'elle prendrait moins de risques, elle serait moins à l'aise avec l'investissement en règle générale. Et la question c'est vous en pensez quoi?» - demande Luc Ferrandez.
Écoutez Luc Ferrandez et ses collaborateurs à ce sujet.
«C'est vrai que beaucoup de femmes ne s'intéressaient pas aux finances parce qu'on ne les intéressait pas aux finances. C'est aussi simple que ça, au même titre qu'on ne les intéressait pas à la science et aux mathématiques. C'est une affaire de gars. C'est ce qu'on a pensé bien, bien longtemps. Mais moi, je remarque de plus en plus. Les femmes ont envie de prendre leurs finances en main, veulent comprendre les choses, veulent comprendre comment ça se passe.»