Cris, insultes, menaces de mort et coups: les intervenantes et intervenants de la DPJ et des centres de la jeunesse sont victimes de nombreux actes de violence de la part de parents sans toujours avoir des ressources pour assurer leur sécurité.
Écoutez le responsable national de la protection de la jeunesse à l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS), Sébastien Pitre, aborder avec Paul Arcand la réalité sur le terrain pour le personnel, lui qui est intervenant depuis 16 ans en centre jeunesse en Gaspésie.
Il explique que les réseaux sociaux sont un moteur pour ceux qui pestent et se contaminent contre la DPJ et que l'institution vit une grande perte d'expertise depuis 2017.
«Les intervenantes sont de plus en plus en surcharge de travail. Une intervenante, en moyenne, serait censée avoir une quinzaine environ de dossiers. C'est sûr que j'image un peu, ça dépend toujours de la complexité de chaque cas. Lorsqu'une intervenante se retrouve à 20 ou 25 dossiers, elle n'a plus le même temps de qualité à donner à l'enfant et à la famille aussi.»