Ce ne sont pas uniquement les adultes qui souffrent des conséquences de la crise du logement qui sévit au Québec.
Alors que les loyers ont en moyenne augmenté de 7,4 % en 2023 à travers la province, le contexte actuel pèse sur de nombreuses familles qui ne peuvent joindre les deux bouts. Les tout-petits en sont aussi des victimes.
Écoutez Julie Cailliau, directrice de l'Observatoire des tout-petits et Marjorie Villefranche, directrice générale de la Maison d'Haïti, discuter au micro de Luc Ferrandez sur les effets palpables de la crise du logement sur le développement des tout-petits.
«Entre 2020 et 2021, il y a 11 % des enfants qui vivaient dans une famille qui avait de la difficulté à payer le loyer ou l'hypothèque. C'est quand même un bébé sur dix qui, dans les premiers mois de sa vie, vit dans une famille où il y a cette pression-là. La recherche nous montre que la pression financière s'ajoute à toutes sortes d'autres stress qui pèsent sur les parents. L'accumulation des sources de stress peut amener le parent à être moins disposé à prendre soin de son petit. Puis, dans certaines situations dramatiques, ça peut amener à des situations de maltraitance.»