L'ONU a annoncé que si d'ici la fin du mois de mai aucun changement ne survient dans la bande de Gaza, le plus haut niveau sur l'échelle de l'insécurité alimentaire serait alors décrété.
En d'autres mots, ce sont de milliers, voire des millions de Gazaouis qui risquent de connaître la famine.
Quel rôle doit-on attribuer à Israël?
Écoutez François Audet, fondateur-directeur général de l'Observatoire canadien sur les crises et l'aide humanitaire, directeur de l'Institut d'études internationales de Montréal et professeur titulaire à l'École des sciences de la gestion de l'UQAM, commenter au micro de Patrick Lagacé l'annonce faite par l'ONU hier concernant Gaza.
«Il y a donc un enjeu d'extrême prudence de la part des Nations unies d'émettre ce titre-là à une population, sachant qu'en faisant ça, ça vient évidemment rendre responsable Israël de créer la famine.»